Refuser des clients malades
Du côté des VTC et taxis, il est désormais interdit de monter à l'avant, à côté du chauffeur. Le texte précise que "la présence de plusieurs passagers est admise aux places arrière", en contradiction apparente avec les règles de distanciation d'un mètre s'appliquant aux transports publics. Le véhicule doit être aéré "en permanence". "Il faudra donc rouler avec au moins une fenêtre ouverte, qu'il y ait un client ou pas", interprète Yann Ricordel. Les passagers devront emporter tous leurs déchets et le chauffeur devra désinfecter son véhicule au moins une fois par jour. Enfin, les chauffeurs ont le droit de refuser un client qui présenterait des symptômes d'infection au Covid-19. "C'est une clarification qui était attendue de la part des chauffeurs comme des clients, se félicite Yann Ricordel. Les taxis ne servent pas à transporter des malades, ils sont là pour assurer la continuité économique du pays et transporter les personnels de santé."
NEWSLETTER QUOTIDIENNE
Voir un exemple
Des personnels de santé pour lesquels, d'après le discours d'Emmanuel Macron du 16 mars, les taxis seraient d'ailleurs "mobilisables". Mais pour l'instant, aucune mesure concrète n'a été annoncée sur les sujets et les personnels soignants peuvent utiliser des taxis de la même manière que le reste des professionnels ayant besoin de se déplacer. "Il n'y a pas eu de réquisitions de taxis", confirme Yann Ricordel.
Taxi Jean-Paul vous informe et vous propose aussi :
Contactez Taxi Jean-Paul pour une demande de réservation.